Dans cette ambiance de cloaque, conséquence directe de la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, des idées fleurissent ou refleurissent dans les couloirs des groupes de pression ou autres think tank dans le but d’aider les partis politiques à établir leur programme.
C’est ainsi que les économistes Thomas Piketty et Julia Cagé prônent le retour de l’ISF mais dans une version encore plus méchante, à l’appellation grandiloquente d’« ‘ISF Services publics » .
La promesse est de « trouver 30 milliards € par an en taxant 1%au-delà de 1million € de patrimoine, 2% au-delà de 10 millions et 3% au-delà de 100 millions ».
L’idée serait que les recettes soient affectées aux services publics dont notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des transports notamment dans les zones géographiques délaissées en y assurant des services de maternités, de centres de santé, de formations supérieures et de liaisons ferroviaires.
Version d’ ISF plus méchante car augmentant fortement les taux de prélèvement et en élargissant le périmètre de taxation. Pour mémoire, l’ISF avant sa mutation en IFI rapportait 4 milliards € par quand le nouvel impôt en promet 30 ! Pour cela, fin des exonérations qui pouvaient faire baisser la note aux ex-contribuables concernés par l’ex-ISF. Donc principalement les objets d’arts ou de collection, les forêts et les biens professionnels. Dans cette nouvelle version, tout le patrimoine serait taxé pleinement hormis la résidence principale à la condition expresse que la valeur de celle-ci ne dépasse pas les 500 000 €, qui ferait que l’abattement de 30% ne s’appliquerait pas.
Jean-Luc Mélanchon, Premier ministre, devrait apprécier !
