L'administration Trump, en s'éloignant des engagements climatiques internationaux par un retrait annoncé de l’accord de Paris et en assouplissant les réglementations, va entrainer 2 facteurs majeurs :
Ainsi, passeraient à la trappe les lois américaines comme la loi nationale sur la politique environnementale (EPA), la loi sur les espèces menacées, la loi sur l’eau propre et la loi sur la cohérence des minéraux critiques, afin d’accélérer les autorisations de forages pétroliers, ainsi que les projets fédéraux d’infrastructures et d’extraction de minéraux. Des coupes supplémentaires dans les budgets de l’EPA, une réduction des initiatives régionales et un démantèlement du programme sur la justice environnementale pourraient s’ensuivre, car ils font l’objet d’enquêtes de la part des républicains de la Chambre des représentants.En outre, le président Trump a abrogé l’objectif de 50% de parts de marché pour les véhicules électriques d’ici 2030 (objectif qui n’était pas juridiquement contraignant) et appelé à mettre fin aux dérogations qui permettent aux États de limiter les ventes de voiture à essence.
Ce faisant, cela reporterait sur la Chine le leadership dans la transition climatique. Or si la Chine fait de gros efforts pour réduire ses émissions de carbone, elle reste l’un des plus gros consommateurs de charbon au monde. Quant à l’Europe, malgré une bonne volonté affichée, sa dépendance à des énergies importées pourrait fragiliser ses ambitions.
Conséquences de tout cela, les secteurs qui pourraient être les plus vulnérables à la nouvelle donne mondiales incluraient les véhicules électriques, l’efficacité énergétique, les pompes à chaleur et l’éolien offshore. Des technologies telles que le solaire, l’éolien terrestre, la production de pointe, l’hydrogène, le nucléaire et la capture du carbone pourraient être moins menacées.
Mais la France n’est pas à la traine pour enfoncer un clou dans les énergies renouvelables puisque jeudi prochain, les parlementaires devront décider si, oui ou non, les panneaux solaires et les éoliennes sous contrat avec l’État devront s’arrêter lors des périodes de surproduction. Et ce, afin de soulager les finances publiques