« Les voitures ne sont plus simplement de l’acier sur roues, ce sont des ordinateurs. Elles ont des caméras, des micros, des dispositifs GPS et d’autres technologies connectées à internet », avait justifié l’ex- secrétaire au Commerce sortante, Gina Raimondo. « Avec cette décision, le département du Commerce met en place les règles nécessaires à la protection de la vie privée des Américains et de la sécurité nationale en tenant à l’écart nos adversaires et leur capacité à manipuler ces technologies pour avoir accès à des informations sensibles »
C’est par ces paroles que le gouvernement Biden dans ses dernières heures avait annoncé mardi de la semaine dernière l’interdiction de la vente aux États-Unis de véhicules connectés intégrant de la technologie chinoise ou russe, tant en termes de composants que de logiciel, estimant qu’ils pouvaient représenter un risque pour la sécurité nationale.
S’il advenait que cette interdiction survive à l’aire Trump, celle-ci commencerait à compter de 2027 de manière progressive en s’étalant sur plusieurs années en commençant d’abord par les logiciels avant d’enchainer sur les équipements.
Concrètement, les nouvelles règles imposeraient aux constructeurs automobiles de se passer de tout équipement ou logiciel provenant de fournisseurs «ayant un lien suffisant avec la Chine ou la Russie». Une interdiction qui ne s’impose qu’aux véhicules particuliers. Ce qui ne va pas sans poser problèmes pour des marques détenues par un actionnaire chinois comme Volvo ou pour des voitures fabriquées en Chine comme certains modèles Buick (groupe GM), Lincoln (groupe Ford) et même Tesla.
Trump va-t-il donc se dépêcher d’introduire un décret pour annuler cette disposition ? A Elon Musk de se prononcer avant toute décision gouvernementale ?